L’apprentissage de la vie en collectivité
Cet apprentissage, consiste à conduire l’enfant à prendre conscience, qu’au-delà de ses besoins et de ses désirs personnels, il y a « les autres ». En collectivité, il est donc nécessaire d’accepter les contraintes et les règles de la vie en groupe. Apprendre à vivre ensemble, c’est aussi faire comprendre aux enfants que la différence existe et qu’il doit l’accepter et la respecter, tout comme il doit respecter les biens et le travail des autres. Cependant, la collectivité doit aussi contribuer au développement de l’autonomie et de la personnalité de chacun.
Acquérir plus d’autonomie
Au fil des jours, il s’agit d’acquérir un peu plus d’autonomie dans les petits gestes de tous les jours : apprendre à s’habiller et à se déshabiller seul, à plier son linge, à se laver, à faire son lit… L’autonomie, c’est aussi trouver sa place dans le groupe afin de pouvoir se positionner et s’exprimer pour mieux vivre, tout en se respectant et en respectant les autres.
Découvrir, observer et respecter le milieu montagnard
La découverte par l’observation, le jeu et les activités sportives permettra aux enfants de prendre en compte la richesse d’un patrimoine, tout autant que sa fragilité. Cela permettra de faire prendre conscience aux enfants que la protection de notre environnement commence par la découverte.
Découverte de nouvelles pratiques sportives
Ces activités sportives seront un moyen pour l’enfant de découvrir le milieu montagnard, de nouvelles pratiques et de modifier un comportement souvent sédentaire. Elles lui permettront également de mieux se connaitre, de connaître et de respecter l’autre, de développer des compétences et de se dépasser.
Une approche de l'alimentation équilibrée
On constate bien souvent que les enfants ne savent plus ce que signifie manger à table à des heures fixes, quatre fois par jour (petit déjeuner, déjeuner, goûter et dîner). Le séjour leur permettra de manger des repas équilibrés par rapport à leur activité et de manger de tout en quantité raisonnable. L’éveil au « goût » parait indispensable à l’heure où les enfants ne reconnaissent plus ce qu’il y a dans leurs assiettes.